DJIBOUTI - - Bienvenue chez nous (Romane, Ambre, Odile, Christophe, Killien & Elric)

La vie à Djibouti

 

Alors, si vous avez lu la page "Djibouti", vous savez vaguement où nous nous trouvons.

Vous trouverez ici un peu plus de détails : le code couleurs indique les endroits où nous allons le plus souvent.

Reportez-vous en fin de page pour les petites histoires.

Rouge : la mission des sœurs, là où nous habitons,

Jaune : l'école et le collège où nous travaillons,

Vert : la Cathédrale,

Cyan : le restaurant de l'Escale,

Bleu foncé : La place Ménélik,

Rose : les mouches et le Panoramique.

Plan du centre de la ville de Djibouti

 

La Cathédrale, (pour voir la photo) est sur le boulevard de la République (on y trouve tous les ministères).

Relativement grande, elle a connu des jours meilleurs tant au niveau de l'apparence que du remplissage. L'Église de France est véritablement jeune et dynamique en comparaison. Je crois que le ressourcement spirituel ne sera pas à l'ordre du jour. Nous sommes en effet bien loin des communautés africaines de l'ouest dont on nous vante la ferveur et les chants.

 

Le restaurant de l'Escale est considéré comme cher et huppé (on y trouve surtout des français en fait). Le menu est à 2000 FDJ, la bière pression à 1000 et le coca 50 cl à 300 soit en FF : 80 pour le repas, 40 pour la bière et 12 pour le coca. Mais il faut dire que l'ambiance est très bonne, ainsi que la musique (avec de vrais musiciens !), et la vue du soleil couchant est magnifique...

 

La place Ménélik (comme le chanteur) est un petit centre ville : on y trouve les librairies/papeteries, le coiffeur Babou (coupe et massage compris), des petits vendeurs en tous genres (cartes postales, lunettes, montres, chewing-gum, cigarettes...) très sympathiques quoiqu'un peu collants, qui vous suivent en sortant au fur et à mesure tous leurs articles de leur mallette.

Mais sur la place, il y a surtout notre Cyber-Café, tenu par Hawa et géré par Kennedy, où nous essayons de passer toutes les semaines. Alors bien sûr c'est l'Afrique, avec 6 ordinateurs 200 MHz pour un seul modem, mais nous avons de la chance car c'est un 56k. Nous sommes souvent déconnectés et le réseau djiboutien est assez vite saturé, mais on prend le temps de lire le journal en attendant que la page s'affiche.

 

Les mouches : un nom peu reluisant venant des animaux qui y vivent. En fait, c'est le marché, avec pleins de mouches sur les fruits, les légumes, la viande... Pour la viande, nous l'achetons ailleurs, congelée c'est plus sûr ou directement aux abattoirs, mais pour les fruits, il n'y a pas moins cher : entre 100 et 150 FDJ le kg (4 et 6 FF, il faut diviser par 25) : mangue, mangues de Mogadiscio, bananes, oranges, clémentines (avec une moyenne de 30 pépins la clémentine !), carottes, pommes de terres, oignons, ail, goyaves, pommes-canelles... Tout vient d'Éthiopie, sauf les pommes, qui sont françaises (mais à 500 FDJ le kg, on se retient).
Vous pouvez en avoir une belle vue du restaurant-bar Le Panoramique.

On y trouve aussi des marchands de chaussures, de pantalons, de sacs bref un peu de tout, cette partie du marché s'appelant plutôt les caisses, car les vendeurs sont dans des sortes de casemates ressemblant à des caisses, et il est vrai qu'ils sont un peu "encaissés" et entassés.

Le plus dur, en fait, c'est de ne pas acheter tout de suite, mais de réussir à marchander sec : il paraît qu'il faut diviser tous les prix par 4 pour avoir une idée approximative d'un tarif correct. Pourtant, lorsque nous baissons de moitié, nous sommes déjà contents. Mais nous allons nous mettre au Somali, la langue du peuple, car il paraît qu'alors nous obtiendrons de bien meilleurs prix.

Au milieu des mouches se trouve la place Mahamoud Harbi, ou place des bus , qui tient lieu de "gare routière" : tous les bus de la ville y vont et en repartent dans toutes les directions.

 

Notre chez nous

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