Alors, nous avons là une communauté de 4 personnes : 3 soeurs et une laïc.
Sr Chany
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Foyer Social
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Sr Ancy
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Foyer Social
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Sr Anice
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Hôpital
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Mme Odile
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Foyer Social
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Les 3 soeurs sont d'origine indiennes et de la communauté de la présentation (une congrégation d'origine italienne). Elles sont à Djibouti depuis 3 ans, à la demande de l'ancien évêque de Djibouti : Mgr Perron, qui souhaitait qu'il y ait de nouveau une communauté religieuse à Obock, ce qui n'était plus le cas depuis 1991, avec le début de la guerre civile.
Elles sont accompagnés de "Mme Odile", qui est a Djibouti depuis 1971 : elle à travaillé un an au foyer social de Boulaos à Djibouti, puis une vingtaine d'année à Ali-Sabieh, quelques 5 à 6 ans à Tadjoura pour être aujourd'hui à Obock. Son plus gros travail est d'inserer Sr Ancy, Sr Chany et Sr Anice dans la population locale, puisqu'elle ne parlait aucune des langues du pays, à savoir le Français et l'Afar. Elle participe aussi à la vie du foyer social en donnant des cours de cuisine et/ou de couture avec Sr Chany et Sr Ancy.
Aujourd'hui, le foyer social se débrouille assez bien avec ce qu'il a et ne peut vraiment ésperer progresser qu'avec le retour véritable de la population.
Il nous reste Sr Anice, qui travaille à l'hôpital d'Obock, petit hôpital de brousse sans trop de moyens : tout a été sacagé durant la guerre, des armoires aux tables d'opération. Sr Anice s'occupe plus particulièrement des enfants du village et des soins non urgents à donner aux nomades qui viennent chercher des médicaments en ville (si l'on peut dire qu'Obock soit une ville).
D'autre part, Obock n'est pas très accessible : ormis le bateau, il y a la route, qui est une piste de 2 à 3 heures jusque Tadjoura puis 3 à 4 heures jusque Djibouti, soit un petit périble de 5 à 7 heures sans compter les pauses, les chameaux et autres bestiaux emcombrant la route, ainsi que les crevaisons possibles.
Pour ce qui est du bateau, il y a le bac 2 fois par semaine, qui ne fait que s'arrêter, donc aller à Obock ou en partir avec le bac signifie rester 3 jours. Il y a la possibilité de prendre la vedette du qât, qui fait l'aller-retour tous les jours (manque oblige !) mais il vous faut imaginer une barque de pécheur pour 8 personnes avec 2 moteurs hors-bord de 40 ch filant sur l'eau à la vitesse maximal ! Bref, non-sportifs s'abstenir !
La communauté est donc assez isolée mais reçoit la visite toutes les semaines d'un prêtre, qui emmène un maximum pour les soeurs (médicaments, produits frais introuvables à Obock...)